Eclairé par 3 fenêtres inégales de style gothique, 2 à l’est, la plus grande au nord, le transept Nord Est est coiffé d’une voûte lambrissée aux poinçons armoriés ( du nord au sud : mi-partie du Ménez et Kermeno, Kerdiorn, Autret de Trémaria de Kérazan et Lézongar ). Cette voute repose sur des sablières, à l’ouest elles sont ornées de médaillons analogues à ceux de la nef (on peut y remarquer les armoiries de Gouzillon ), à l’est, elles se déroulent en une longue guirlande polychrome.

Ce transept est séparé du chœur par une grande arcade surmontée d’un vaste panneau de bois dont la chute permit, le 19 janvier 1993, de découvrir une belle peinture avec en premier plan, Saint Dominique, Sainte Catherine de Sienne, en arriere plan en son centre, la bataille de lépante.
bataille de Lépante
Sur le mur opposé au-dessus de la fenêtre, l’Agonie du Christ, recouvre une peinture plus ancienne dont il ne reste que la date : 1611.
A l’angle Nord Ouest un confessionnal du XVIIIe s. est surmonté d’une croix de procession en bois du XVe.
Derrière la grille du chœur (ne pas pénétrer) s’alignent :

Un petit autel du XIXe derrière lequel sont posées, supportées par des hampes, quatre petites statues :
Saint Tugen (XVIIe) naguère porté en procession sur un brancard , Saint Primel, Saint Théodore ( fin XXe) et Saint Chrysante.
Le tout surmonté de Saint Corentin dans une niche sculptée.

Un vaisseau ex-voto du début du XIX° dédié
à Saint Primel.

L’autel du Rosaire, érigé par la confrérie créée en 1649, cache l’autel en pierre d’origine. Il est surmonté d’un grand tableau à la fois classique et naïf, de 1846, où la Vierge couronnée par 15 médaillons évoquant les mystères du rosaire remet le chapelet à Saint Dominique, accompagné de son chien, et à Sainte Catherine de Sienne .

L’antependium (devant d’autel) est orné d’une vierge à l’enfant sous un camaïeu analogue à celui des piliers latéraux. Cette peinture fut découverte lors de la restauration de 1988.

Un ex-voto dédié à Saint Tugen représente le cuirassé Bayard.
Au -dessus de la petite fenêtre, qui serait la partie la plus ancienne de l’édifice, dans une niche du même style que celle de Saint Corentin, Saint Nicolas à la grande main bénissante .

la petite fenêtre, qui serait la partie la plus ancienne de l’édifice.
Sur une console en pierre, une statue naïve de Saint Chrysante.
Les deux statues de Saint Chrysante, présentes en ce lieu, appartiennent à la chapelle qui lui est dédiée. Elles retrouvent leur chapelle pour le pardon (dimanche avant l’ascension ).