
Localiser la chapelle de Saint THEODORE
Jour du pardon : 3eme dimanche de septembre
La chapelle de Saint THEODORE
Elle a été édifiée en 1672 sur les ruines de l’ancienne chapelle dédiée à Sant Toc’hou. En souvenir de ce saint et de sa chapelle, des champs aux alentours portent encore son nom.
Saint Théodore dépendait de la trève de St Tugen. Sa restauration, sur fonds de l’évêque de Quimper, Jacques-Théodore LAMARCHE a été entreprise de 1887 à 1892.
On peut lire sur
le linteau de la porte sud :
H LEGAL FABRIQUE 1672 –
MI : I : PERENES REC. D PRIMELEN DOYEN DE CAP SIZUN,
sur une poutre à l’intérieur
JACQUES LE MAUBRAS FABRIQUE 1681
La chapelle de taille moyenne peut contenir 70 fidèles. Le magnifique retable est rehaussé par la présence des statues en bois de St Théodore en centurion Romain et St Joseph. Les grilles du chœur furent repeintes en 2002.
La tribune s’élève au fond de l’édifice au-dessus du portail ouest. L’escalier a été restauré en 2002 tandis que la tribune et ses grilles sont restaurées en 2010. Les peintures sont refaites à l’identique des originales.
LA FONTAINE
Située sur un domaine privé à 100 m de la chapelle, le saint y est invoquée pour soigner les fièvres, celles continues en particulier (Typhoïde – Début tuberculose).
La famille du malade réunissait parents et voisins. Le soir à la chapelle, chacun, à tour de rôle, en faisait trois fois le tour en récitant des prières, puis le matin ils allaient à la fontaine. Elle était vidée, nettoyée. Dans l’eau nouvelle était mouillé un drap. A la maison, le malade était enveloppé dans ce drap mouillé. La fièvre tombait et le malade était dit guérit.
Dernier cas : Marie Heurté, de Kerhas-bis, pour qui cette procédure a été utilisée avant la guerre de 14 et a été guérie. Elle affirmait, à 90 ans, que depuis elle n’avait jamais eu besoin du médecin, affirmation faite au Médecin Général Roger MOULLEC. Sa vie durant, elle n’a jamais manqué un seul pardon.
On se souvient aussi que Sant Toc’hou ou encore Sant Oc’hou était invoqué pour la protection des cochons, de leurs fièvres. Le Breton est malicieux et prompt aux jeux de mots (oc’h = cochon).
L’humour et l’observation sont souvent la clef pour résoudre l’énigme des légendes locales.
Le dicton sur Saint Théodore
Aller trembler sa fièvre dans l’auge de St Théodore ( se remettre des libations)
A proximité (à quelques mètres de la chapelle)

il est bien plus vieux que le dicton qui en fait une auge