Le transept Sud

La voûte du transept Sud est ornée de poinçons armoriés, du nord au sud : de Penfeuntenio, du Ménez, de la Vierge et Dourdu.
Les entraits ont été posés lors de la restauration de la toiture dans les années 1960.
Les lambris comme ceux des transepts nord datent de la grande restauration des années 1980-1990.
Une immense baie en plein cintre éclaire le magnifique autel baroque de la Vierge placé au centre du mur Est, il cache l’autel d’origine (en pierre).
Il est encadré en hauteur dans chaque angle

à gauche par Saint Christophe

à droite Saint Jean Discalcéat (Sant Yan divoutou ou Saint Jean le déchaussé) le Santig Du (petit Saint noir) cher aux Quimpérois  (habitants de Quimper)

L’autel a été édifié en 1694, restauré en 1861 et 1961. Son antependium (devant d’autel) montre que le peuple et son roi (les hermines autour du soleil de Louis XIV), doivent essayer de devenir des saints tels ceux représentés, de chaque côté de l’autel par les médaillons dorés de Saint Yves, le Breton, avocat mais non voleur et de Sainte Thérèse d’Avila, réformatrice du Carmel, placés en retrait. Sainte Marie Madeleine et Saint Pierre avec sa clef et le coq qui rappelle son triple reniement.
Au-dessus les statues superposées de Notre Dame de Grâce (la vierge heureuse) et la Piéta (La Vierge des Douleurs). Cette dernière est encadrée par les médaillons de la Vierge et du Christ en Majesté (en gloire). Au-dessus encore, dans son nuage, Dieu le Père à la fois jeune et vieux (car il est : Celui qui Est) sous la colombe du Saint Esprit.  

Coté chœur, au-dessus de la grande arcade, un grand tableau sur bois  de 1703, représente les retrouvailles de Jésus et de sa Mère après l’épisode de la conversation avec les docteurs, au temple.

Au-dessous à l’est, des restes de peintures murales.

Dans l’angle Sud-Ouest, deux portes l’une donnant sur le cimetière, l’autre plus ancienne sur la sacristie.  

A l’ouest, face à l’autel, contre le mur de la sacristie, des sous verres montrent : des photocopies de documents, acte de décès de marguerite Moal, le contrat de primelinois s’engageant à acheter en 1793 la chapelle pour la rendre au culte, des aspects anciens de l’église et du pardon, les chapelles de la paroisse et les pendentifs de la voûte de la nef.